▸Messages : 124 ▸Date d'inscription : 25/02/2013 ▸ambition : prouver à tous que je vaux de l'or
Sujet: yes, you're a hero Mer 3 Avr - 22:11
yes, you're a hero
Seonwu Jae Bum & Kwon Dae Hyun
Quand je le vois sourire comme ça, je me dis que j’ai bien fait de venir, j’étais pas vraiment chaud pour sortir, mais j’ai bien fait, parce que j’aurais peut-être pas pu le rendre plus heureux, ou l’empêcher de faire pire que ce que j’ai vu, et je m’en serais voulu d’apprendre qu’il a fait une overdose, ou qu’il s’est laissé aller à ce point. Mais je lui faisais confiance et... je sais que même s’il s’est perdu un moment, il serait revenu, même trop tard, il aurait essayé... une fois, deux fois, et puis je ne sais pas, peut-être qu’il serait retombé, mais il n’aurait jamais abandonné, du moins pas le Jae Bum que je connais. Là, ça fait du bien, car c’est bien lui que j’ai en face.
Je souris moi aussi, puis il se sous-estime, j’en suis sur. Il me dit que ses conseils ne valent pas beaucoup en comparaison des miens, n’importe quoi ! Je ris presque en le regardant ensuite dans les yeux. J’aime quand il me dit aussi franchement les choses, ça fait du bien de l’entendre, et c’est sur que ça le soulagera plus que de ruminer ça un moment avec lui-même et de ne trouver que des solutions qui ne sont pas forcément bonnes.
« Arrête, un conseil est toujours bon à prendre et tu n’as jamais eu de mauvaises intentions, c’est ce qui fait la différence. Tu es quelqu’un de bien, alors tu ne donnes pas de mauvais conseils »
Je préfère qu’il pense comme ça, car c’est la vérité, j’essaye un peu de lui ouvrir les yeux, mais ça ne change pas grand-chose j’ai l’impression, mais je ne m’attendais pas non plus à ce que ça se fasse en deux secondes chronos, et qu’il redevienne comme avant et qu’il puisse reprendre confiance en lui-même et pouvoir changer, non, enfin, c’est long comme processus. Je voudrais juste qu’il me fasse confiance, je dis des choses pour le rassurer parce qu’il le mérite, pas pour lui faire plaisir, quelle utilité de lui mentir pour qu’il constate ça plus tard et qu’il m’en veuille ? Non, jamais.
On en vient à parler de ses études et ça me fait sourire, c’est la seule chose qui le motive encore, il dit. C’est bien ce que je disais du coup ! Il en vaut la peine, il a du mérite, il a juste eu une mauvaise passe et personne peut le juger, car il n’a jamais voulu ça vraiment et qu’il cherche à remonter, il fallait simplement lui en donner les moyens. Je me mords al lèvre, c’est vrai que c’est étrange, il a une double vie et c’est peut-être dangereux pour sa santé mentale ? Mais ça, il connait mieux que moi, car il a dû faire médecine pour pouvoir atteindre ses objectifs.
« Ah, honnêtement je ne sais pas non plus, c’est assez fou, il n’y a que toi pour arriver à ne pas t’y perdre, je crois que je n’aurais pas pu tenir moi. »
Et c’est la vérité, j’ai déjà du mal à me retrouver quand je sors, à faire le pour et le contre avec cette orientation ambigüe que j’ai... bref, je ne vais pas m’apitoyer sur mon sort, c’est ridicule, j’ai pas à me plaindre, ce n’est que ça et ça viendra un jour, alors que lui, ça aurait pu être pire.
Tout se passe très vite ensuite, et je sors pour donner une leçon à cet idiot qui défend machinalement l’autre blonde. Mais bon, au moins, on ne peut pas dire qu’il ne sait pas ce qu’il veut lui... bref, en revenant je me fais incendier par mon dongsaeng, il se sent nul parce que je me suis battu pour lui. Tout de suite je vois qu’il panique et ça me plait pas beaucoup. Je demande quelques serviettes à la serveuse de tout à l’heure pour pouvoir au moins y voir clair à cause de mon arcade et je secoue un peu Jae Bum par l’épaule, ou plutôt je tape un peu son épaule.
« Arrête de dire des conneries, t’en vaux la peine, regarde, elle est capricieuse, elle a la vie devant elle et elle veut la ruiner, je lui évite une belle connerie en sautant au cou de tous, mais non, elle te veut toi, quand même, pourquoi ? Dis-moi pourquoi ? »
Il ne va pas savoir répondre, j’en suis certain, alors que moi, je sais pourquoi, enfin, je pense savoir, j’ai pas la science infuse non plus. Je sais qu’elle ne l’aime pas, mais quelque chose l’attire et c’est pas seulement physique, il a des atouts, okay, mais c’est pas seulement ça, sinon elle aurait lâché l’affaire. On sort, puis on continue à marcher comme ça, un moment et je souris en lui donnant la réponse.
« C’est parce que tu es aussi désespéré qu’elle et qu’elle est sure que tu la mettras pas enceinte, elle profite de toi, comme tu profites d’elle et si elle est arrivée jusque-là, c’est pas parce qu’elle nous a suivis... et elle t’a insulté parce qu’avec toi elle s’est sentie en sécurité, alors qu’une fois plus là, il restait qui ? Son gros bras, ses copines, et personne pour lui tenir chaud sans lui faire trop de mal... même si tu fais les pires conneries, du moins, pour toi, bah ça marchera pas, c’est dans ta nature d’être quelqu’un de bien, alors arrête de dire que je fais des efforts pour rien, je fais jamais n’importe quoi et mon sixième sens, ou mon intuition, appelle ça comme tu veux, a su me guider jusque-là »
J’ai beau parler, je parle à un mur, il a décidé que les autres n’avaient pas le droit de l’aider, ou de le vouloir, car il se sent minable, mais je lui ai pas demandé son avis et il a intérêt à l’accepter, sinon ça va très mal aller. Du coup, je soupire, je pose mes mains sur ses épaules, après avoir soigneusement jeté mes papiers à la poubelle.
« Mais tu ne t’arrêtes jamais de stresser ? Je suis là, je vais pas te laisser, et je défends qui je veux d’abord. Pas n’importe qui, c’est toi dont il s’agit. Alors relax un peu, c’était une petite querelle ridicule et qui n’avait même pas lieu d’être, pourquoi tu te prends la tête ? C’est rien de grave si ? Et si tu ne veux pas qu’il arrive ce genre de chose ou plus grave, tu sais qu’il faut arrêter les conneries et je m’en fais pas pour ça, tu as dit que tu arrêterais. Doucement, doucement, je sais, mais tu le feras, et je serais là pour y veiller. »
J’ai envie de lui faire peur, pour être certain qu’il ne fasse pas de conneries, mais je peux lui dire quoi ce soir ? On est fatigués, mais on n’a pas envie de dormir, et au bout d’un moment à marcher on arrive vers chez moi. J’ouvre la porte et je l’invite à entrer, j’ouvre en grand les fenêtres aussi, le temps que l’air rentre, vu que je n’étais pas là de toute la journée et que c’est tout petit ça a tendance être étouffant ! Bref.
Instinctivement j’ouvre le frigo et les placards pour voir ce qu’il y a, pas grand-chose en fait. Bref. Je souris quand même, je m’assois à côté de lui. Ça me rappelle que j’invite pas beaucoup de « copains » à la maison, pour le peu qui démolissent rien. J’ai fait entrer mon prof ici... et ça a tourné bizarre, je suis con. Je m’en veux... mais j’ai pas le droit de penser à ça maintenant, c’est idiot. Je le regarde, je me rends compte qu’il est un peu pâle, c’est parce qu’il est pas bien ou qu’il est en manque ? Je fais quoi... j’ai foutu son matos à la poubelle, j’en ai brisé la moitié et... je vais pas aller chercher de quoi le droguer, c’est vraiment pas mon truc et avec la vaine que j’ai, je me fais choper...
« Ça va ? Quand tu peux pas en prendre, qu’est-ce que tu fais en général ? »
J’aime pas le voir comme ça, je crois qu’on va passer le reste de la nuit comme ça, et qu’on va dormir toute la journée, mais c’est pas grave, c’est pour la bonne cause et il se sentira mieux après, moi avec ! Mais pour l’instant, je crois que le plus dur est à venir et c’est vraiment inévitable, un jour ou l’autre il y passera, c’est le prix à payer... cette dépendance.
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